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Adénomyose – Page 1

1-Adénomyose-Echo

Présence de kystes anéchogènes ( ) de taille variée, et hyperéchogènes hématiques ( ), situés dans le myomètre, à proximité de l’interface endomètre- myomètre : adénomyose interne.
Endomètre ( ).

2-Adénomyose-Echo doppler

Multiples images hyperéchogènes ( ) donnant à l’interface endomètre-myomètre un aspect irrégulier. Elles correspondent à la présence de glandes endométriales dans le myomètre.
Endomètre (  ). La ligne cavitaire est bien visible.
Une plage hyperéchogène plus importante, sans flux en doppler couleur ( ) : kyste hématique probable.

3-Adénomyose interne – Echo

Présence de plusieurs images hyperéchogènes ( ) sous-endométriales arrondies.
L’endomètre reste bien visible malgré tout.

4-Adénomyose – Hystérographie (HSG) (même patiente que 3)

Images d’addition au niveau de la corne utérine gauche : opacification des glandes endométriales situées dans le myomètre. Ce sont les 1ères images historiquement connues de l’adénomyose en radiologie. Mais l’adénomyose n’est plus depuis longtemps une indication à l’HSG (il s’agit d’un dossier de 1997).
Ces images de « flammèches » ou « boule de gui » correspondent aux images hyperéchogènes échographiques.
Cavité utérine ( )
Segment interstitiel puis isthmique de la trompe gauche ( )

5 – Adénomyose interne – Echo

Coupe frontale 2D de la cavité utérine par voie vaginale (utérus latéro-dévié).
L’interface endomètre-myomètre est parfaitement régulière en latéral ( ♦︎ ), alors qu’elle apparait très irrégulière et floue au niveau fundique (étoiles blanches).
Kystes anéchogènes ( ) et images hyperéchogènes sous-endométriales fundiques  (   ).

6-Adénomyose interne – IRM

Coupe axiale T2 réalisant une coupe frontale de l’utérus (« hystérographique »).
Même aspect en IRM de « flammèche » ( ), située au sein d’une zone jonctionnelle en hyposignal T2 élargie ( )
La corne droite adjacente présente un aspect érigé, image décrite depuis longtemps en HSG.

7-Adénomyose diffuse – écho voie sus-pubienne

Coupe sagittale : volumineux utérus, comme le montre ses mensurations en bas de l’image, non déformé.
Le myomètre présente un aspect hétérogène, « mité », sans image focale individualisable.
L’endomètre ( )  reste centré, mais est difficile à délimiter.

8-Adénomyose diffuse– Echo endovaginale (même patiente que 7)

Gros utérus.
Myomètre hétérogène et atténuant, d’échogénicité augmentée. De ce fait, l’endomètre n’est pas visible. La lumière utérine n’apparait qu’au niveau cervico-isthmique ().
Fond utérin ( ♦︎ ).
(Un exemple de l’intérêt à pratiquer systématiquement une voie sus-pubienne).

9-Adénomyose diffuse – IRM (même patiente que 7)

Sag T2.
Volumineux utérus, remontant au-delà du promontoire. Myomètre globalement hyposignal, zone jonctionnelle prédominante (ZJ).
L’endomètre est cette fois bien visible ( ), parfaitement fin et régulier.
Nombreux petits kystes myométriaux en hypersignal ( ).
L’IRM est particulièrement utile dans un contexte de métrorragie lorsque l’endomètre est mal analysé en échographie.

10-Adénomyose diffuse – IRM (même patiente que 7)

Axial T1
2 petits kystes hématiques en hyper T1 ( ).
Par ailleurs, hématosalpinx ( ) en rétro-utérin.

11- Adénomyose diffuse – Hystérographie (HSG)
Même patiente que 7

HSG réalisée dans le cadre d’un bilan d’infertilité.

On retrouve les signes classiques de l’adénomyose :
-l’aspect de cornes utérines « érigées » ()
-Les nombreuses images d’addition au niveau du fond utérin ( ), en « flammèches »
L’infertilité s’explique surtout par l’obstruction tubaire bilatérale () et non par l’adénomyose (hématosalpinx sur l’IRM : image 10) .


© Dr Philippe BASSNAGEL – 2021