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Urinaire-Page 2

14 – Urétéro-hydronéphrose et hyperstimulation

Vidéo avec doppler couleur.
Uretère très dilaté (étoile blanche) en lombaire. Il s’arrête en regard du promontoire (), au contact d’un volumineux ovaire hyperstimulé () : compression
En dessous, l’artère iliaque primitive se divisant en artère iliaque externe (AIE) et interne (AII). Encore en dessous, la veine iliaque. 


15 – Sonde JJ


(même patiente que 12)
Echographie sus-pubienne.
Patiente à 24 SA, ayant présenté une colique néphrétique droite sur calcul.
Une sonde JJ a été posée, dont on voit parfaitement la boucle intra-vésicale ().


16 – Sonde JJ

Sonde JJ chez une patiente enceinte, posée après colique néphrétique sur calcul.
La boucle intra-vésicale () est englobée dans des concrétions calcaires ().
Ce phénomène d’incrustation calcique est une complication non rare chez la femme enceinte.

Vessie ()


17 – Tumeur vésicale


Echographie endovaginale.
Coupe sagittale à gauche et frontale à droite. Le haut de la patiente est en haut sur l’image.
Petite masse tissulaire () d’échogénicité moyenne, de contours réguliers, d’allure bénigne, avec flux en doppler couleur.
En IRM, la tumeur était de même signal T2 que la paroi vésicale.
L’anapath a conclue à un léiomyome (bénin).
Vessie ()


18 – Rein pelvien


Echographie endovaginale
Reconnaitre un rein pelvien () lors d’une échographie pelvienne n’est pas toujours évident, surtout par voie vaginale.
Il faut y penser devant la découverte d’une masse tissulaire du petit bassin, de grande taille, chez une patiente par ailleurs asymptomatique.
Et regarder la fosse lombaire homolatérale…


19 – Rein pelvien

(même patiente que 18)


IRM coupe frontale montrant le rein pelvien gauche ().
On doit toujours penser à la possibilité d’une malformation utérine associée. L’IRM avait été réalisée pour confirmer l’existence d’un utérus unicorne droit ( U4b) vu à l’échographie (et non pour le rein pelvien).


20 – Résidu de l’ouraque et surinfection – Faux positif d’endométriose

Echographie endo-vaginale coupe sagittale.
Douleurs pelviennes chez une patiente ménopausée. Traitement hormonal pendant plusieurs années et arrêtée récemment.
Présence d’une masse (entre les croix) située au-dessus de la vessie (). Elle est globalement hypoéchogène et atténuante, et s’étend vers le haut, vers la paroi abdominale antérieure.
La paroi vésicale est infiltrée (), irrégulière et déformée.
Utérus ()


21 – Résidu de l’ouraque et surinfection – Faux positif d’endométriose


(même patiente que 20)
IRM réalisée 2 semaines plus tard. 2 coupes axiales, T2 à gauche et T1 avec gadolinium à droite.
Masse d’allure fibreuse (), spiculée antérieure et médiane, sus-vésicale.
A droite, la coupe est plus haute, montrant une structure linéaire (), prenant le contraste, et atteignant la face profonde musculaire antérieure.
-> Image étendue du dôme vésical à la paroi abdominale antérieure (au niveau d’une ancienne cicatrice), faisant évoquer une localisation endométriosique avec surinfection et fistule.


La fistule va s’ouvrir à la peau encore 15 jours plus tard, s’accompagnant de la régression des symptômes. La patiente sera finalement opérée, et l’anapath conclura à un trajet fistuleux implanté sur un résidu de canal ouraquien. Pas d’endométriose.


22 – Kyste para-urétral


Echographie endovaginale.
Coupe frontale à gauche et para-sagittale droite à droite. Le haut de la patiente est en haut sur l’image.
Le kyste () est liquidien avec un sédiment échogène (). Il se situe à droite de l’urètre () sur la coupe frontale.
Vessie ()


23 – Kyste para-urétral


Echographie endovaginale.
Coupe sagittale médiane. Le haut de la patiente est en haut sur l’image.
Autre exemple de kyste para-urétral () liquidien avec sédiment échogène (). Il se situe en arrière de l’urètre ().
Vessie ()

Il s’agit le plus souvent de découverte fortuite, mais il est intéressant de les rechercher en cas d’infections urinaires à répétition.


© Dr Philippe BASSNAGEL – 2025