11 – Abcès tubo-ovarien
(même patiente que 9)
Echographie par voie endovaginale. Vidéo avec balayage dans le plan frontal pelvien droit.
Structure tubulée (étoile blanche) que l’on peut suivre sur la boucle vidéo, contenant un liquide échogène hétérogène de type pus. Au début de la séquence, présence d’images similaires mais sans continuité entre elles : plages abcédées cloisonnées.
Anse sigmoïdienne (►) fixée au-dessus à l’abcès.
L’utérus est à gauche (♦), sans plan net de séparation avec la masse (►). La mobilisation avec la sonde était également impossible (et douloureuse) : adhérence.
Enfin, il existe une importante hyperéchogénicité (★) en arrière de l’abcès et autour de l’anse digestive, trop importante pour un simple renforcement postérieur : inflammation des tissus cellulo-graisseux.

12 – Abcès tubo-ovariens bilatéraux
TDM après injection de produit de contraste.
Masses latéro-utérines à la fois solides et liquides (►).
En avant, la graisse est de densité augmentée et hétérogène (graisse « sale » ★).
Utérus (♦)

13 – Abcès tubo-ovarien
IRM coupes frontale à gauche et axiale à droite en pondération T2.
Pyosalpinx bilatéraux (★). Pus en signal intermédiaire.
Sur la coupe axiale, présence d’adhérences (►) avec le tube digestif.
Pas d’épanchement dans le Douglas, ce qui est habituel.
Utérus (♦)
V = vessie

14 – Abcès tubo-ovarien
Coelioscopie.
Volumineux pyosalpinx (►).
Utérus (étoile blanche)
Un peu de pus dans la cavité péritonéale (►).
Remerciements au Dr Patte

15 – Abcès post-opératoire
A gauche : échographie par voie endovaginale.
A droite : IRM coupe frontale après injection de gadolinium.
Présence d’une collection abcédée (★) du ligament large, apparue après césarienne.
On retrouve la présence de gaz au sein de la collection. En échographie, image linéaire hyperéchogène (►) avec artéfacts de répétition en arrière (►). En IRM, bulle sans aucun signal (►).
Vessie ★
Utérus ♦

16 – Abcès pelvien
TDM avant (à gauche) et après drainage sous guidage scanographique (à droite).
Collection abcédée (★)
Drain (►)

17 – Abcès pelvien
(même patiente que 16)
Echographie endovaginale avant (à gauche) et après drainage sous guidage scanographique (à droite).
Le contenu de l’abcès (★) apparait beaucoup plus hétérogène en échographie qu’en TDM. Absence de portions tissulaires comme le montre le doppler, éliminant une tumeur solide.

18 – Endométriose et infection
A gauche : échographie par voie abdominale, coupe sagittale
A droite : IRM coupe axiale T1.
Patiente suivie pour infertilité, présentant une endométriose connue. Echographie 6 mois plus tôt retrouvant seulement des adhérence utéro-ovariennes gauches.
Aggravation des dysménorrhées.
L’échographie puis l’IRM réalisée quelques jours plus tard montrent un tableau d’endométriose sévère : volumineux kyste endométriosique ovarien gauche (★) en arrière de l’utérus (♦), un hydrosalpinx gauche et un nodule du torus (non montrés), et des adhérences.
Ve = vessie

19 – Endométriose et infection
(même patiente que 18)
A gauche : échographie par voie abdominale, coupe sagittale
A droite : échographie par voie vaginale, coupe sagittale
Bilan réalisé une semaine après le précédent (im18).
Douleurs de plus en plus intenses, et apparition d’un syndrome inflammatoire important. Sous antibiothérapie.
Le kyste endométriosique ovarien gauche (★) en arrière de l’utérus (♦) s’est modifié avec apparition d’un niveau liquide-liquide.
Les adhérences sont responsables de la formation de plusieurs collections (★) pelvienne à contenu liquidien épais. On repère aussi un paquet d’anses digestives (►) collées entre elles et aux structures de voisinage, associé à une hyperéchogénicité des tissus cellulo-graisseux : inflammation.
La patiente sera finalement opérée devant l’absence d’amélioration clinique sous antibiothérapie : faux kystes péritonéaux et inflammation. Les adhérences majeures empêcheront tout accès au pelvis.
-> Pelvi-péritonite sur endométriose.
Ve = vessie
P = promontoire

20 – Endométriose et infection
Patiente présentant des douleurs pelviennes sous pilule. Antécédents d’endométriose.
L’échographie endovaginale révèle un bloc utéro-ovarien, des kystes endométriosiques bilatéraux et un nodule endométriosique sur le torus (►), fixant en arrière le sigmoïde.
Kystes ovariens gauches d’allure endométriosique (►)
Ovaire gauche (croix)
Utérus (♦), sans interface visible avec l’ovaire.

21 – Endométriose et infection
(même patiente que 20)
A gauche : IRM coupe axiale T2
A droite : IRM coupe axiale T1
Bilan réalisé 3 jours plus tard (image 20).
Persistance des douleurs et syndrome inflammatoire.
On retrouve le nodule endométriosique sur le torus (►), fixant en arrière le sigmoïde.
En avant, 2 masses correspondant aux annexes. Le signal est hétérogène et relativement élévé en T2, et bas en T1. Ce qui avait été pris pour des kystes endométriosiques en échographie correspond en fait à 2 abcès tubo-ovariens.
Sous antibiothérapie, amélioration de la clinique et de la biologie.
Dans un contexte d’endométriose, une infection peut modifier un endométriome (image 19) ou faire confondre endométriome et abcès (image 21).
© Dr Philippe BASSNAGEL – 2025