Menu Fermer

Endomètre – Page 3

 

14a – Léiomyome intra-cavitaire

Gros utérus cliniquement. En période d’activité génitale.
Echographie coupes sagittales sans et avec doppler.

Impression d’endomètre très épaissi (entre les croix à gauche).
Mais on voit au niveau cervico-isthmique un dédoublement de la ligne de vacuité (), en faveur d’une masse intra-cavitaire, ou d’une rétention liquidienne du fait de son aspect très homogène ().

Image droite : La rétention est éliminée grâce au doppler montrant une vascularisation. On retrouve un aspect de ligne de vacuité (), qui surligne la masse, ainsi que des flux doppler (). Cette fine bordure disparait au niveau du fond utérin (), avec nombreux vaisseaux : infiltration du myomètre ou plutôt pédicule vasculaire.

V = vessie


14b – Léiomyome intra-cavitaire

IRM coupes sagittales T2.
Image gauche : la masse () est bien visible en intra-cavitaire, descendant jusque dans le canal cervical. Hypersignal T2 hétérogène. Pas d’infiltration de la paroi myométriale.

Image droite : au niveau de la partie antérieure du fond utérin (), les contours sont plus flous, avec pénétration dans la paroi. Signal identique.
Il s’agit du pédicule.

Prise de contraste de l’ensemble après injection.

L’anapath diagnostique un léiomyome


 

15 – Endomètre sous Tamoxifène

Coupe sagittale par voie endovaginale.

L’endomètre est difficile à délimiter de façon précise (). Présence de multiples kystes dans cette zone centro-utérine.
L’aspect est très caractéristique de la prise de Tamoxifène.
Le plus souvent il correspond à un endomètre en atrophie glandulo-kystique (dans ce cas confirmé en anapath, et quasi pathognomonique du Tamoxifène). Sinon, il peut s’agir d’un polype.


 

16 – Endomètre sous Tamoxifène – Echographie

Coupe sagittale par voie endovaginale. Vidéo.

L’endomètre est épaissi (), parsemé de nombreux kystes. Ils sont difficiles à localiser précisément, mais certains sont nettement dans l’endomètre, d’autres à l’interface avec le myomètre. L’adénomyose est considérée comme une conséquence possible de la prise de Tamoxifène.
On voit passer un DIU au milieu de la boucle vidéo, indiquant la cavité utérine, qui n’est pas déformée.
Aspect typique en rapport avec le Tamoxifène : atrophie glandulo-kystique +/- adénomyose.


 

17 – Endomètre sous Tamoxifène – Echographie

Coupe sagittale.
L’endomètre parait épais (entre les croix) mais se réduit à des kystes () avec fines cloisons.
Atrophie glandulo-kystique typique du Tamoxifène.

 

17bis – Endomètre pseudo-épaissi 

Patiente sous Tamoxifène.
Echographie en coupe sagittale, par voie abdominale (à gauche), puis endo-vaginale (à droite).
L’endomètre () est d’identification assez difficile, avec une interface endomètre-myomètre mal visible. Il est présumé très épais, mais il existe des petits kystes () qui font évoquer de l’adénomyose (et donc du myomètre : voir chapitre « Adénomyose »).

Un complément IRM est donc demandé.

 

17ter – Endomètre pseudo-épaissi 
(même patiente que 17bis)

Patiente sous Tamoxifène.
IRM coupe sagittale T2.
L’endomètre () apparait avec son hypersignal normal. Il est parfaitement fin et régulier.
On visualise bien de nombreuses images linéaires radiaires () en hypersignal (cryptes glandulaires dans le myomètre).Conclusion :  Adénomyose, éventuellement favorisée par le Tamoxifène.                                                                Endomètre fin.


 

18 – Adénocarcinome de l’endomètre
(même patiente que l’image sus-pubienne de l’introduction)

Echographie endovaginale coupe transversale de l’utérus.
Métrorragies post-ménopausiques. Pas de THS.

Image gauche montrant un très important épaississement endométrial (). Pas de kystes. L’interface avec le myomètre apparait nette et régulière, sauf sur une petite zone entre les .
Celle-ci correspond à l’implantation d’un gros pédicule vasculaire (image droite doppler couleur).Aspect de polype, mais l’importance du volume et de la vascularisation le rendent très suspect : adénocarcinome endométrioïde de stade IB en anapath.


19 – Adénocarcinome de l’endomètre

Echographie endovaginale coupe sagittale.
Image initiale à gauche. A droite, aspect 1 an plus tard.
Métrorragies post-ménopausiques. Pas de traitement hormonal substitutif (THS).

Epaississement endométrial initial, qui augmente sur la 2ème échographie 1 an plus tard. Les contours sont nets, mais lobulés ().


 

20 – Adénocarcinome de l’endomètre
(même patiente que 19)

IRM coupe sagittale T2.

Perte de l’hypersignal T2 de l’endomètre (), remplacé par une plage en hyposignal mal délimité, en particulier en antérieur où le mur myométrial est aminci : infiltration myométriale.

Adénocarcinome de l’endomètre stade FIGO IA.
Le contexte clinique associé à l’aspect échographique étaient déjà fortement évocateurs.

Vessie ()


 

21 – Adénocarcinome de l’endomètre

Echographie endovaginale coupe sagittale de l’utérus. Vidéo.
Métrorragies post-ménopausiques. Pas de THS.

Visualisation d’un écoulement liquidien échogène (), d’allure hématique, moulant une volumineuse masse polypoïde (étoile blanche), échogène hétérogène, de contours lobulés, probablement remaniée.
Riche vascularisation en doppler couleur (non montré).Adénocarcinome endométrioïde de stade IB en anapath.


22 – Adénocarcinome de l’endomètre

Echographie endovaginale coupe sagittale.
Métrorragies post-ménopausiques. Pas de THS.

Important épaississement hyperéchogène de l’endomètre (). 
La ligne de vacuité est visible en cervico-isthmique, puis se dédouble () de part et d’autre de l’endomètre : masse intra-cavitaire. Elle disparait ensuite. L’interface avec le myomètre est floue, irrégulière, en faveur d’une infiltration.
Hypervascularisation massive en doppler couleur.

Adénocarcinome endométrioïde de stade IB en anapath.


 

23 – Adénocarcinome de l’endomètre

Métrorragies post-ménopausiques sous AVK (anti-vitamine K).
Endomètre très épaissi (), discrètement hétérogène.
Interface nette () : pas d’infiltration.
Interface floue et irrégulière () avec le myomètre (étoile blanche) : infiltration myométriale.
La séreuse et du myomètre sain restent toujours visibles en dehors.

L’anapath confirme l’adénocarcinome de stade IB.

Myome postérieur calcifié sous-séreux ().


© Dr Philippe BASSNAGEL – 2023