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Endomètre – Page 1

1 – Hématométrie

Coupe sagittale par voie endovaginale.

Important épaississement central () hypoéchogène au myomètre et hétérogène. Contours nets et réguliers. 
On voit la zone s’insinuer dans le canal cervical (), en faveur d’une localisation endocavitaire.
Mouvements particulaires en temps réel. Pas de flux en doppler couleur (non montré)
Pas d’endomètre visible.

Volumineuse hématométrie (IVG la veille). Diagnostic différentiel d’un épaississement endométrial.


2 – Hypertrophie endométriale

Coupe sagittale par voie endovaginale.
*Endomètre très épaissi (22,5 mm entre les croix), sous stimulation par FSH, à J11.
*Echostructure homogène. 
*Epaisseur régulière de chaque feuillet endométrial : un peu de liquide () permet de bien localiser la cavité.
*L’interface avec le myomètre est nette et régulière.

Simple hypertrophie endométriale.


3 – Hypertrophie endométriale

Coupe sagittale par voie endovaginale.
Métrorragies en période péri-ménopausique sous progestatif.


Image gauche :

  • Endomètre épaissi (18,9 mm entre les croix).  
  • Echostructure homogène, avec rares images ovalaires hypoéchogènes () : glandes.
  • la cavité n’est pas individualisée. 
  • L’interface avec le myomètre est nette et régulière.                                                                                     

Image droite : plusieurs flux vasculaires, répartis régulièrement.

Conclusion : épaississement sans signe suspect en imagerie.
Curetage. L’histologie retrouve un endomètre en atrophie glandulo-kystique.
Un endomètre épaissi en imagerie peut correspondre à une atrophie histologique. C’est un cas de figure classique avec le tamoxifène (voir plus loin).


4 – Hypertrophie et glandes endométriales

Coupe sagittale par voie endovaginale. 
J45 du cycle.

  • Endomètre épaissi.
  • Echostructure homogène avec plusieurs petites images kystiques intra-endométriales (glandes ).
  • Epaisseur régulière de chaque feuillet endométrial : la ligne dite de vacuité, hyperéchogène (), permet de bien localiser la cavité utérine.
  • L’interface avec le myomètre est nette et régulière.

Simple hypertrophie avec glandes endométriales assez grosses pour devenir visibles en échographie du fait de la prolongation du cycle comme on le voit dans les grossesses débutantes.
Attention à ne pas confondre avec un sac gestationnel dans un contexte de suspicion de GEU (voir chapitre GEU image 9).


5 – Polype – Echographie

Coupe sagittale par voie endovaginale.

  • les 2 feuillets endométriaux se séparent en regard d’une image hyperéchogène (). L’ensemble donne un aspect de double contour. La mesure de l’endomètre doit se faire au niveau du losange .
  • Echostructure homogène de cette image avec un petit kyste interne (). 
  • un peu de liquide () permet de bien localiser la cavité et moule la face inférieure du polype.
  • L’interface avec le myomètre est nette et régulière.
  • Ligne de vacuité ().

Polype sans caractère suspect, responsable d’un pseudo- épaississement de l’endomètre.


6 – Polype

Echographie par voie endovaginale.

Aspect de double contour, avec le feuillet endométrial () d’une part, et la ligne de vacuité et le polype () d’autre part. La ligne de vacuité se présente sous la forme d’un trait hyperéchogène parfaitement net, en faveur de l’adossement de 2 structures anatomiques distinctes.

  • Echostructure homogène du polype. 
  • Il refoule un DIU ().

Polype sans caractère suspect, responsable d’un pseudo- épaississement de l’endomètre.


7 – Polype

Echographie par voie endovaginale.
Métrorragies chez une patiente ménopausée sans THS.

Volumineux épaissement endométrial hétérogène. Présence de plusieurs petits kystes internes (étoiles blanches).
On retrouve en inférieur sur l’image un trait net et hyperéchogène () en faveur d’une ligne de vacuité. Associée à l’existence d’un aspect de moulage par un peu de liquide (), l’ensemble est en faveur d’une masse intra-cavitaire.

Volumineux polype glandulo-kystique. De façon générale, un endomètre épais et la présence de kystes multiples sont très évocateurs de la présence d’un polype.


8 – Polype

Echographie par voie endovaginale. Vidéo.

Volumineux épaissement endométrial homogène.
On distingue bien une image d’interface très nette (), hyperéchogène, de type ligne de vacuité, en faveur de la présence d’une masse endo-cavitaire () et non d’un endomètre épais.


9 – Polype
(même patiente que 8)

Echographie par voie endovaginale. Coupes transversales avec doppler couleur.
Pédicule vasculaire (). Il est très évocateur de polype, et fréquemment visualisé, mais pas toujours (en particulier chez les femmes ménopausées). 


10 – Polype

Hystérographie (réalisée dans un contexte d’infertilité).
(Pour rappel cet examen n’est plus pratiqué pour la recherche et l’exploration des anomalies intra-cavitaires.)

Image arrondie () moulée par le produit de contraste, à contours nets et réguliers. La corne utérine gauche () est distendue.
L’image ronde inférieure en négatif () correspond au ballonnet du cathéter d’injection.


© Dr Philippe BASSNAGEL – 2023