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Endométriose postérieure – Page 1

1 – Endométriose postérieure – Echographie sus-pubienne

Coupe transversale par voie abdominale vessie pleine.
En arrière du col utérin (), image hypoéchogène () à grand axe antéro-postérieur, de contours anfractueux.
Il est rare de voir aussi bien un nodule du torus par voie abdominale, même vessie pleine.

2 -Endométriose postérieure – IRM

Coupe axiale T2.
Aspect typique de nodule spiculé endométriosique en hyposignal () situé sur le ligament utérosacré gauche.
Le ligament reprend une morphologie normale plus en arrière. Le droit n’est pas visible sur cette coupe.

3 – Endométriose postérieure – Echographie endovaginale

Coupe sagittale.
En arrière du col et de l’isthme utérin (UT), image hypoéchogène nodulaire (entre les croix), fixée aux structures digestives en arrière (). Elle est spiculée, un peu à la manière d’un carcinome mammaire.
Image ancienne mais très démonstrative.

4 – Endométriose postérieure – IRM

Coupe sagittale T2.
Utérus antéversé antéfléchi.
Nodule endométriosique hyposignal tendu entre le torus et le sigmoïde (), interrompant le liseré graisseux en hypersignal qui souligne habituellement la face postérieure de l’utérus.

5 – Endométriose postérieure – IRM

Coupe axiale T1.
Image hyposignal (), comprenant plusieurs petits kystes en hypersignal (de nature hématique).
Elle se situe sur le CDS vaginal postérieur et le ligament utérosacré droit.
ligament utérosacré gauche normal ().
Corps utérin ().

6 – Endométriose postérieure – IRM

Coupe axiale T2.
Image rétractile en hyposignal (), centrée par une petite zone liquidienne.
On voit le sigmoïde (étoile blanche) et l’ovaire gauche () converger sur cette image : aspect stellaire.
L’ovaire gauche est porteur de follicules (en hypersignal) et de kystes endométriosiques (en signal intermédiaire).
Ovaire droit ().

7 – Endométriose postérieure – IRM
(même patiente que 6)

Coupe axiale T2.
Image rétractile en hyposignal (), mieux individualisée.
On voit toujours le sigmoïde (étoile blanche) et l’ovaire gauche () converger sur cette image, qui est d’autre part fixée à l’utérus ().
La paroi du sigmoïde apparait épaissie, mais la profondeur de l’infiltration ne peut être évaluée en IRM.
L’ovaire gauche est porteur de follicules (en hypersignal).
Ovaire droit ().

8 – Endométriose postérieure – Echographie

Séquence vidéo dans le plan frontal du pelvis.
L’examen est demandé en raison de douleurs invalidantes, 5 mois après la réalisation d’une IRM pelvienne considérée initialement comme normale (image 9).
On visualise très bien une petite bande hypoéchogène () tendue entre le fond vaginal, le sigmoïde en arrière (), et probablement située sur le ligament utérosacré gauche.
L’ovaire gauche semble fixé dessus ().
La douleur est parfaitement reproduite.
Endomètre (grande étoile ).

9 – Endométriose postérieure – IRM
(même patiente que 8)

Coupe axiale T2.
En arrière de l’isthme utérin, image hyposignal nodulaire et spiculée (), sur le torus et le ligament utérosacré gauche.
Cette image n’avait pas été vu lors de la 1ère lecture, et c’est la découverte d’anomalies à l’échographie 5 mois plus tard qui ont amené à redemander une 2ème lecture.

10 – Endométriose postérieure – Echographie endovaginale

Coupe sagittale.
En arrière de l’isthme utérin, image hypoéchogène nodulaire (entre les croix).
Cette lésion est plus difficile à repérer en imagerie (écho, IRM) du fait de la rétroflexion utérine.
La reproductibilité de la douleur en échographie est d’une aide précieuse.
Contours utérins ().
Fond utérin ().
Endomètre ().

11 – Endométriose postérieure – IRM

Coupe sagittale T2.
En arrière de l’isthme utérin, image hypoéchogène nodulaire ().
Cette lésion est plus difficile à repérer en imagerie (écho, IRM) du fait de la rétroflexion utérine. Il existe ici un comblement de l’espace graisseux situé normalement dans l’angle col-corps en arrière.
Extension de l’endométriose sur un ligament utérosacré ().
Canal cervical et endomètre ().

12 – Endométriose postérieure – Echographie endovaginale

Coupe sagittale.
En arrière du col et de l’isthme utérins (), image hypoéchogène () de contours anfractueux, d’allure infiltrante.
Douleur modérée en regard.
Aspect compatible avec une endométriose du torus et des ligaments utérosacrés.
Il s’agit d’une patiente ménopausée sans THS. Pas d’endométriose connue ni d’antécédents chirurgicaux (des adhérences sans tissu endométriosique peuvent aussi être évoquées sur ces images).

© Dr Philippe BASSNAGEL – 2022