Atlas d’images du pelvis féminin
Exploration d’un endomètre épais
La découverte d’un endomètre épais à l’échographie est une éventualité assez fréquente.
Il existe 2 prérequis dans la recherche étiologique de la cause :
– la connaissance du statut hormonal de la patiente et de la prise de traitements hormonaux d’une part (ce qui implique de connaitre ce qu’est un endomètre normal à chaque âge de la vie, à tout moment du cycle menstruel, avec ou sans traitement hormonal ou DIU).
– d’autre part être capable d’éliminer les pseudo-épaississements que l’on peut rencontrer dans l’adénomyose (images et vidéo 16 à 19 dans le chapitre « Adénomyose ») qui peuvent être particulièrement trompeurs (et c’est le cas dans la « vraie vie »). Un faux épaississement endométrial se rencontre également en IRM T2 en cas de rétention liquidienne dans la cavité.
L’analyse sémiologique va rechercher les éléments orientant vers une étiologie bénigne ou maligne, et donc intervenir dans les modalités de la prise en charge, souvent en association avec l’histologie qui est d’obtention facile.
On va donc analyser l’échostructure, l’échogénicité, l’interface avec le myomètre, la présence de liquide intra-cavitaire, la vascularisation (réglage doppler flux lents). En IRM l’analyse porte sur les mêmes critères (signal, structure, …), mais nécessite alors une injection.
The discovery of a thick endometrium on ultrasound is a fairly common occurrence.
There are two prerequisites in the etiological search for the cause:
– knowledge of the patient’s hormonal status and the use of hormonal treatments (which implies knowing what a normal endometrium is at every stage of life, at any point in the menstrual cycle, with or without hormonal treatment or IUD).
– being able to rule out pseudo-thickenings that can be encountered in adenomyosis (images and video 16 to 19 in the chapter « Adenomyosis »), which can be particularly misleading (and this is the case in « real life »). False endometrial thickening can also be seen on T2 MRI in cases of fluid retention in the cavity. The semiological analysis will look for elements that suggest a benign or malignant etiology and will therefore influence the management approach, often in conjunction with histology, which is easily obtainable. Thus, the analysis will focus on the echostructure, echogenicity, the interface with the myometrium, the presence of intracavitary fluid, and vascularization (slow flow Doppler setting). In MRI, the analysis focuses on the same criteria (signal, structure, etc.), but then requires an injection.
Docteur Philippe Bassnagel