Atlas d’images du pelvis féminin
Endométriose du compartiment postérieur
Les différents aspects sémiologiques de l’endométriose sont rappelés, en échographie et en IRM, sans oublier les diagnostics différentiels. En échographie, l’accent a été mis sur les séquences vidéo, tant il est toujours bon de rappeler l’importance de l’aspect dynamique de l’examen, compensant partiellement le moindre contraste des images par rapport à l’IRM.
La prise en compte des doléances de la patiente est fondamentale pour corréler, ou pas, les douleurs présentées et l’image. C’est vrai pour toute la pathologie pelvienne, et en particulier pour l’endométriose du compartiment postérieur.
A l’inverse, la découverte à l’échographie vaginale d’un point douloureux électif peut permettre la mise en évidence d’une lésion qui serait sinon passée inaperçue.
Le rôle de l’IRM est un peu différent, moins sur le versant clinique et plus sur l’anatomie, la localisation précise des lésions.
Les 2 techniques apparaissent donc complémentaires, surtout entre les mêmes mains.
A noter que la grande majorité des images IRM présentées ici ont été réalisées sans instillation de gel échographique intra vaginal et/ou rectal dont l’intérêt parait le plus souvent très discutable.
The various semiological aspects of endometriosis are reviewed, in ultrasound and MRI, without forgetting the differential diagnoses. In ultrasound, emphasis has been placed on video sequences, as it is always good to remember the importance of the dynamic aspect of the examination, partially compensating for the lower contrast of the images compared to MRI. Considering the patient’s complaints is crucial to correlate, or not, the presented pain with the image. This is true for all pelvic pathologies, and particularly for endometriosis of the posterior compartment. Conversely, the discovery of a specific painful spot during a vaginal ultrasound can reveal a lesion that might otherwise have gone unnoticed. The role of MRI is somewhat different, less clinical and more focused on anatomy and the precise localization of lesions. The two techniques, therefore, appear to be complementary, especially when used together. Note that the vast majority of the MRI images presented here were obtained without the instillation of intravaginal and/or rectal ultrasound gel, the usefulness of which often seems highly questionable |
Docteur Philippe Bassnagel