
9 – Kyste dermoïde – Echographie
Kyste dermoïde volumineux, hyperéchogène ().
Le diagnostic différentiel avec un endométriome peut être difficile sur cet aspect, bien que l’hyperéchogénicité soit plus franche ici.

10 – Kyste dermoïde – Echographie doppler
Multiples images arrondies hyperéchogènes (), pouvant faire évoquer des végétations. Pas de vascularisation en doppler couleur (image droite).
Elles se situent au sein d’un liquide intra-kystique hypoéchogène ).
Les différents aspects échographiques rencontrés dans ces formes habituelles sont en rapport avec la disposition et la répartition variables des phanères et de la graisse. Le doppler est alors toujours négatif.

11 – Inclusion dermoïde
Petite image hyperéchogène () intra-ovarienne, sans cône d’ombre (distinction avec une calcification).

12 – Kyste dermoïde typique – IRM
A gauche, coupe axiale T2 et à droite coupe axiale T1 avec saturation de la graisse et injection de gadolinium.
Poils et cheveux de signal intermédiaire en T2 et T1 ().
Matériel séborrhéique () en signal intermédiaire T2, hypersignal T1 (non montré) qui devient hyposignal marqué après saturation de la graisse (séquence dite Fatsat).
Pas de prise de contraste sur la séquence injectée, sauf de façon modeste au niveau de la paroi externe.
Ovaire droit ().

13 – Kyste dermoïde typique – IRM
3 coupes axiales au même niveau : T2 à gauche, T1 au milieu et T1 Fatsat (saturation de la graisse) à droite.
Le sébum () et tous les contenus graisseux sont facilement identifiés sur les séquences T1 et T1 Fatsat où le signal s’annule (c’est à dire devient noir).
Squames de kératine en suspension ().
Nodule de Rokitanski (). A l’anapath, il ne contenait qu’un épithélium malpighien kératinisant. Bien que non mentionnée dans le compte-rendu, l’image ronde en franc hyposignal T1 et T2 (
) que l’on aperçoit en son sein peut correspondre à une calcification.
Comme déjà évoqué, le diagnostic de kyste dermoïde repose sur la présence de graisse. Les calcifications sont également très en faveur de cette étiologie mais beaucoup plus rares.
Pour le diagnostic différentiel IRM avec l’endométriome, et les différences de caractéristiques de signal, voir le chapitre « Endométriomes » images 19 à 21.

14 – IRM – Niveaux
IRM coupe axiale en T1 (gauche) et T1 fatsat (droite).
Kyste dermoïde droit () avec 4 niveaux de signal T1 varié (
). Après saturation graisseuse (image droite), il existe bien une annulation plus ou moins importante du signal, en faveur d’un contenu graisseux.
Les densités diffèrent d’où les couches successives.
Au centre flotte une boule de phanères ().

15 – Kyste dermoïde et grossesse
Patiente à 28 SA, présentant des douleurs abdominales.
Echographie sus-pubienne – Coupe sagittale.
Volumineuse masse latéro-utérine de 13 cm (entre les croix), constituée de zones hyper et hypoéchogènes. L’aspect est typique de kyste dermoïde.

16 – Kyste dermoïde et grossesse
(même patiente que 15)
IRM – Coupe frontale T2.
Confirmation d’un volumineux kyste dermoïde () ovarien gauche.
Les séquences T1 (non montrées) retrouvaient le signal caractéristique de la graisse et donc de l’origine dermoïde.
Pas de nécrose en imagerie ni lors de la chirurgie malgré les douleurs.

17 – Kyste dermoïde non typique gauche – Echographie vaginale
Antécédent de chirurgie pour kyste dermoïde.
Masse tumorale ovarienne gauche d’échostructure mixte, avec des plages d’allure kystique anéchogènes, hypo/isoéchogènes, et hyperéchogènes.
L’aspect est non spécifique. La plage hyperéchogène () avec cône d’ombre fait tout de même évoquer une zone dermoïde.
Vascularisation en doppler couleur, dans les cloisons (), mais aussi à l’intérieur des « kystes » (
).

18 – Kyste dermoïde non typique droit – Echographie vaginale
(même patiente que 17)
Masse tumorale ovarienne droite d’échostructure mixte, mais avec prédominance liquidienne par rapport au côté gauche.
L’aspect est peu spécifique mais les 2 images hyperéchogènes () font tout de même évoquer une origine dermoïde.

19 – Kyste dermoïde ovarien gauche – IRM
(même patiente que 17)
IRM coupe frontale T2.
Masse ovarienne gauche () à multiples compartiments de signaux très variés. Les parois sont régulières.
Franc hyposignal T2 (et T1 non montré) compatible avec une plage calcifiée ().
Utérus ().

20 – Kystes dermoïdes ovariens droit et gauche
(même patiente que 17)
IRM coupe axiale T1.
On retrouve en T1 de multiples ilots graisseux (hypersignal T1 ) sur chaque ovaire. Les autres tissus ne sont pas différenciables sur cette séquence.
Ils correspondent aux zones hyperéchogènes en échographie.
L’anapath a confirmé le diagnostic. A gauche elle a retrouvé en particulier un contingent kystique thyroïdien important, expliquant l’aspect multikystique, et une zone de métaplasie osseuse, expliquant le cône d’ombre (image 17) et le franc hyposignal T2 (image 19).
Utérus ().
© Dr Philippe BASSNAGEL – 2022