
21 – Struma ovarii (« goitre ovarien »)
Echographie endovaginale
Image hyperéchogène centro-ovarienne (entre les croix) de contours lobulés, discrètement hétérogène.
Pas d’atténuation acoustique comme on en voit habituellement avec les contingents graisseux.
Riche vascularisation en doppler couleur (image droite).

22 – Struma ovarii
(même patiente que 21)
IRM – Coupes axiales T1 fat (ne laissant persister que le signal de la graisse ; à gauche) et T1 fatsat (suppression du signal de la graisse ; à droite).
On visualise seulement une zone punctiforme graisseuse (), non visible sur le T1 classique et qui serait passée inaperçue sans le T1 fat.

23 – Struma ovarii
(même patiente que 21)
IRM – Coupes axiales T1 fatsat avant et après injection de gadolinium.
Prise de contraste précoce et intense de la tumeur (). Le parenchyme ovarien est encore peu rehaussé (
).
Petit hypersignal T1 spontané, compatible avec du sang ou plus probablement dans le contexte de la colloïde ().
L’anapath montre une tumeur constituée principalement de vésicules thyroïdiennes : struma ovarii ou goitre ovarien. Il existe également un petit ilot adipeux, en accord avec les données IRM.
Par ailleurs, il existait un foyer de 4 mm de carcinome papillaire de la thyroïde.

24 – Struma ovarii (« goitre ovarien »)
Echographie endovaginale.
Image liquidienne cloisonnée.
Un bourgeon échogène () hétérogène. Il est parsemé de nombreux points hyperéchogènes.
Pas de flux en doppler couleur (non montré).

25 – Struma ovarii
(même patiente que 24)
IRM – Coupe sagittale T2 à gauche et axiale T1 fatsat à droite.
Présence de colloïde en franc hyposignal T2 () et hypersignal T1 modéré (
).
Plages kystiques ().
Le signal colloïdien avait été pris initialement pour du sang, et avec l’absence de prise de contraste une torsion avait été évoquée. La chirurgie n’a retrouvé ni torsion ni nécrose. Le liquide intra-kystique était citrin.
L’anapath a révélé un tératome monodermique avec vésicules colloïdes matures.
Pas de sébum ou épithélium malpighien.
Un exemple de tératome sans graisse (ni calcification) !

26 – Tératome immature
Echographie sus-pubienne.
Patiente âgée de 22 ans, présentant des douleurs abdomino-pelviennes depuis quelques jours.
– Image droite : l’ovaire gauche est porteur d’une masse comportant une plage hyperéchogène et une autre plage hypoéchogène (), évocatrices de sébum et de phanères et donc d’un tératome.
– Image gauche : volumineuse masse de 14 cm (entre les croix) présumée ovarienne droite, d’allure solide, hétérogène. Calcifications ().
Riche vascularisation en doppler couleur (non montré).
On suspecte un tératome immature, au moins à droite.
Utérus ().

27 – Tératome immature
(même patiente que 26)
Scanner non injecté.
Volumineuse masse solide, comportant des calcifications () et quelques petites plages hypodenses, graisseuses (
).
La suite a malheureusement confirmé la présence d’un tératome immature sur chaque ovaire.
© Dr Philippe BASSNAGEL – 2022